Avec 77 000 habitants, soit pau à peu près 15 habitants au kilomètre carré (de quoi faire rêver n'importe quel citadin !),
la Lozère est le département le moins peuplé de France (et le plus haut, avec une altitude moyenne de 1000 m).
Et à l'époque où l'on prône le calme, la tranquilité et le retour à la nature, la Lozère possède quelques longueurs
d'avance sur les autres départements.
Vous avez déjà pu vous en rendre compte si, suivant votre inspiration, vous remontez du sud en direction du centre de la France : vous traverserez les Cévennes, première des quatres célèbres "Terres de Lozère" que le département vous invite à explorer, gigantesque trèfle porte-bonheur, autour de Mende, sa capitale historique. Un bonheur qu'on vous offre ici
à tout point de vue, sur un plateau...
Des Cévennes, au relief accidenté, aux Grands Causses, vastes plateaux aux horizons infinis, ce n'est pas l'espace qui manque. Au nord, c'est l'Aubrac, montagne arrondie, immense terre de transhumance, où l'on peut faire des kilomètres à pied dans la solitude des pâturages et des burons. Et la Margeride, terroir inconnu en France profonde, succession de forêts et de pâturages jaunis par la sécheresse, de ruisseaux à truites et de villages en granit.
Une nature âpre, rude mais furieusement belle. Pas de bruit inutile, nulle construction superflue. Et quelque chose
comme la grandeur dans l'horizon qui n'en finit pas de s'enfuir au loin...
Ses limites correspondent grosso modo à celles de l'ancien Gévaudan, comté de l'Ancien Régime, où sévissait la fameuse Bête. Le Tarn, le Lot, l'Allier et quelques autres rivières, moins connues, y prennent leur source et parcourent le département en tout sens.
Le mont Lozère et le mont Aigoual font figure de véritables château d'eau pour toute une partie de la France.
Et toutes ces vallées, creusées au gré des lits capricieux de ces cours d'eau, cassent l'apparente uniformité
des plateaux et transforment la nature grandiose, à l'image des gorges du Tarn.